La solidarité et les oeuvres

Dès le début de la guerre, Marseille accueille de nombreux réfugiés : familles repliées des régions envahies du Nord et de l’Est ou de Belgique à partir de septembre 1914, Alsaciens, Arméniens échappés des massacres de 1915, Serbes et Monténégrins en 1916, Parisiens évacués au printemps 1918. Ce sont entre 10 et 20 000 personnes qu’il faut secourir, loger, faire travailler. Des hôtels sont réquisitionnés, ainsi que des établissements scolaires qui, eux, servent plutôt d’hôpitaux auxiliaires. 

Le bénévolat et les œuvres, religieuses ou laïques, se multiplient rapidement pour s’occuper, avec l’appui des pouvoirs publics, de tous ceux qu’il faut aider : blessés, malades, permissionnaires, familles de prisonniers, veuves et orphelins, etc. Les œuvres sont de toutes sortes, temporaires ou pérennes : modestes ouvroirs où l’on tricote pour les soldats, soupes populaires, orphelinats (comme celui du château de la Pomme), etc.

Pour venir en aide aux mutilés et défendre leurs droits se constituent alors les premières associations de ceux que l’on appellera bientôt les anciens combattants. Ainsi ouvre-t-on une école professionnelle de rééducation des mutilés et blessés de la guerre en juin 1915, puis un internat départemental des aveugles de guerre.

L’effort de guerre, la solidarité avec les combattants ne se démentent pas. Le succès des journées de solidarité destinées aux « poilus » ne faiblit guère, pas plus que celui des emprunts de la Défense nationale. 

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