Exposition
Marseille pendant la Grande Guerre, malgré sa distance avec les différents fronts, vit au rythme du conflit mondial. Si les combats ne se déroulent pas sur son sol, Marseille subit la guerre et la voit concrètement : des troupes de tous les pays belligérants débarquent dans son port et traversent ses artères, des soldats blessés de tous les continents viennent s'y faire soigner ou même y mourir, des prisonniers travaillent dans ses chantiers. Les Marseillais comme les autres paient un lourd tribut au conflit mais savent également montrer leur sens de la solidarité, pour leurs soldats, mais aussi pour les réfugiés français ou étrangers (Belges, Serbes, ...) qui affluent dans la cité et pour la ville martyre d'Arras, dont elle devient marraine.
Plus que jamais cosmopolite, Marseille, ville florissante grâce à un port dont le trafic est à son apogée au début de la guerre, subit cependant de lourdes conséquences économiques. Pour elle, « rien ne sera plus comme avant ».
L'entrée en guerre
Avant même la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France le 3 août, la mobilisation générale est décrétée le 1er août 1914...
Des Marseillais au front
Loin du front, Marseille vit cependant la guerre à travers ses « enfants » partis au combat.
Du simple boulanger comme Aimé Brunet aux riches négociants comme Jean-Baptiste Rocca ou Charles et Henry Bergasse, du maçon Henri Blanc au diplomate François Charles-Roux, toutes les couches de la société marseillaise sont concernées et touchées.
Marseille en guerre
Marseille, base arrière des armées, avec ses dépôts pour soldats en transit, ses trafics, ses activités, sous un ciel qui parait si loin des malheurs de la guerre, subit la guerre et la voit concrètement.
Marseille, marraine d’Arras
Le 18 avril 1915 est créé un comité d’action patriotique, « la Provence pour le Nord », afin de recueillir des dons en faveur des départements du Nord envahis…
La fin de guerre
Les dernières offensives allemandes et l’épidémie de grippe espagnole, à son apogée à l’automne 1918, n'empêchent pas la joie de la victoire, balayant peurs et tensions.